Une variante modifiée d’une poursuite intentée en décembre 2020 par plusieurs États a accusé les PDG de FB et de Google de participer à un accord illégal visant à accaparer le marché de la publicité numérique. La poursuite indique que Google et Facebook ont agi pour étrangler la concurrence. La poursuite a déclaré que les géants de la technologie voulaient réduire les prix payés aux éditeurs, éliminer les rivaux et manipuler les enchères publicitaires, a partagé CNBC. « Google a compris la gravité de la menace qui pèse sur sa position si Facebook devait entrer sur le marché et soutenir les enchères d’en-tête », peut-on lire dans la plainte, selon MarketWatch. « Pour dissiper cette menace, Google a fait des ouvertures à Facebook. » La première plainte était publique et les grandes lignes des allégations étaient complètes, mais la suivante de la poursuite a été fortement expurgée. La version suivante l’était moins sur la décision d’un juge, permettant à la population américaine de voir que la coalition d’États dirigée par le procureur général du Texas, Ken Paxton, cible les hauts responsables de la technologie dans l’affaire contre les géants de la technologie. Les caviardages existants bloquent les noms. CNBC a vu que la directrice de l’exploitation de FB, Sheryl Sandberg, a qualifié l’accord de « gros problème stratégique » dans un courriel qui comprenait Zuckerberg, mais son nom a été caviardé. Le New York Post a rapporté que Zuckerberg et Pichai « ont signé l’accord en coulisses en 2018, qui aurait garanti que Facebook, filiale de Meta, enchérirait – et gagnerait – un pourcentage fixe d’enchères publicitaires ». « Le PDG de Facebook [CAVIARDÉ] voulait rencontrer le chef de l’exploitation [CAVIARDÉ] et ses autres dirigeants avant de prendre une décision », indique la plainte. « Nous sommes presque prêts à signer et avons besoin de votre approbation pour aller de l’avant », a écrit Sandberg à Zuckerberg. « Le PDG de Google, Sundar Pichai, a également personnellement signé les termes de l’accord », a déclaré la poursuite, selon le Post. « Malgré les trois tentatives du procureur général Paxton pour réécrire sa plainte, elle est toujours pleine d’inexactitudes et manque de fondement juridique », a déclaré le porte-parole de Google, Peter Schottenfels. « Nos technologies publicitaires aident les sites Web et les applications à financer leur contenu et permettent aux petites entreprises d’atteindre des clients du monde entier. Il y a une concurrence vigoureuse dans la publicité en ligne, ce qui a réduit les frais de technologie publicitaire et élargi les options pour les éditeurs et les annonceurs. « L’accord d’enchères non exclusif de Meta avec Google et les accords similaires que nous avons avec d’autres plateformes d’enchères ont contribué à accroître la concurrence pour les placements publicitaires », a déclaré le porte-parole de Meta. « Ces relations commerciales permettent à Meta d’offrir plus de valeur aux annonceurs tout en rémunérant équitablement les éditeurs, ce qui se traduit par de meilleurs résultats pour tous », a-t-il déclaré. Le procès a été mené par le Texas et a été rejoint par l’AG de l’Alaska, de l’Arkansas, de la Floride, de l’Idaho, de l’Indiana, du Kentucky, de la Louisiane, du Mississippi, du Missouri, du Montana, du Nevada, du Dakota du Nord, de Porto Rico, de la Caroline du Sud, du Dakota du Sud et de l’Utah.
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